TVA Nouvelles
Canada
Première publication 20 décembre 2010 à 10h37
Mise à jour : 20 décembre 2010 à 12h22
Le bureau du coroner ne peut pas expliquer avec précision ce qui a entraîné la mort d’une adolescente de 14 ans décédée quelques jours après avoir reçu sa deuxième dose du vaccin Gardasil.
Le 9 décembre 2008, Annabelle Morin, 14 ans, a été retrouvée inconsciente dans son bain à Laval. C’est sa mère qui a fait la macabre découverte. L’adolescente avait reçu quelques jours auparavant la deuxième dose du vaccin Gardasil. Ce dernier protège contre certaines souches du VPH (virus du papillome humain) qui peuvent causer le cancer de l’utérus.
Annabelle Morin a reçu la première dose du vaccin le 9 octobre 2008. Quelques jours plus tard, le 25 octobre, la jeune femme a des malaises, est étourdie et a des pertes de mémoire. Les symptômes sont si sérieux qu’elle est transportée à l’hôpital Sainte-Justine. Après cet événement, la jeune femme n’éprouve pas d’autres malaises, jusqu’à son décès.
Le rapport du coroner, qui conclut d’une mort par noyade, ne prouve pas hors de tout doute que l’administration du vaccin a causé la mort de l’adolescente, mais il n’écarte pas cette cause non plus. Il fait mention d’une mort naturelle qu’on ne peut pas expliquer.
De son côté, la mère de la jeune fille est certaine qu’il y a un lien entre la mort d’Annabelle Morin et le vaccin. «C’est un combat que je livre tous les matins quand je me lève. Je me donne une raison pour continuer à être la mère d’Annabelle. C’est un peu ma raison de vivre en ce moment. C’était ma fille unique. Je vais être mère jusqu’au bout. Faut pas que ça arrive à d’autres mères», explique Linda Morin.
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